Je pense opter pour des threads bavards mais centrés sur une console à chaque fois, parce que je suis de toute façon parfaitement incapable de poster des listes de jeux sans m’épancher sur chacun d’entre eux. Pour le cas de la
NES, ça va toutefois être plus rapide : je n’ai encore qu’une petite dizaine d’années quand j’ouvre le cadeau de Noël certainement le plus mémorable de toute ma vie :
le bundle avec TMNT, soit tout à la fois un objet de torture et de fascination, qui me vaudra de n’avoir que 5 jeux sur cette gen’ (prêts non-inclus). Le fait est que mes parents ne rigolaient pas : je n’ai pas le droit de demander une nouvelle cartouche – et à 550 francs les gros jeux en moyenne, je les comprends – si je n’ai pas fini le dernier jeu que je me suis vu offrir. Pendant donc près de deux ans, je n’ai eu que TMNT à me mettre sous la dent, que j’ai fini par boucler à la demande, en récitant par cœur une partition apprise à la dure. Pour le reste :
Super Mario Bros 3 : Encore aujourd’hui un de mes shoots de nostalgie les plus puissants. Ce n’est certainement pas ce que je considèrerais être le meilleur Mario auquel j’ai joué (même s’il est encore impressionnant aujourd’hui), mais c’est indéniablement celui que j’ai le plus gravé dans la peau. Là aussi, fini dans à peu près toutes les dispositions possibles (avec ou sans les flûtes), même si à l’époque, faute de sauvegarde, le parcourir « straight » monde par monde, ça demandait de se caler une demi-journée au calme.
Chip’n’Dale : Au vu des jeux par lesquels je m’étais formé, il m’avait semblé extrêmement facile. Plié en deux jours, ce que mes parents (toujours eux) ont considéré être une arnaque. Moi j’avais adoré, même si forcément, j’aurais voulu que ça dure plus longtemps. Jamais joué à sa suite, et grosse frustration pour le joueur Switch que je suis : le jeu est dispo’ sur une compile Disney sortie uniquement sur Xbox One et PS4. Quelle drôle d’idée.
Joe & Mac : Avec sa jouabilité d’une lourdeur absolue, il était difficile parce qu’on avait l’impression de manipuler des tanks. Mais il m’a marqué pour des raisons que je peine à me remémorer, si ce n’est que comme n’importe quel gosse à cet âge-là, affronter des T-Rex, c’est toujours galvanisant. Tiens, ça me fait penser que je ne me suis pas penché sur le cas de son remake, sorti récemment.
Rainbow Island : Et bien figurez-vous que sous ses airs de jeu rose bonbon, c’est le seul titre dont je n’aurai jamais vu le bout sur cette console. C’était chaud de ouf’ sur la fin et de façon assez rigolote, si on me demande la liste des jeux les plus difficiles auxquels j’ai joué dans mon enfance, je mets celui-ci en haut de la pile. Tiens, je vais aller voir un let’s play sur Youtube pour voir enfin les quelques derniers tableaux que je n’ai jamais atteints.
… Gros regret que d'avoir vendu cette machine, c’est une erreur que je ne commettrai d’ailleurs plus avec mes consoles ultérieures, qui j’ai toutes conservées en parfait état de marche. (Quoi que j’ai un doute pour la Wii U, que je n’ai pas essayé de relancer après ces histoires de consoles briquées).