Coucou. Je viens vous parler d’un jeu pour plusieurs raisons. La première, c’est que j’estime en savoir suffisamment sur lui pour ne pas le décrire par trop de bêtises. La deuxième, c’est dans un souci de partage. Et la troisième, c’est que dans le meilleur des cas, son achat pourra vous inciter à réduire sensiblement vos dépenses sur l’eShop pendant un petit moment. Pour résumer, il va être question d’un fast RPG en tour par tour.
Résumé
Je n’ai plus le souvenir exact de mon premier contact avec ce jeu. Mais je me rappelle avoir été intrigué par son visuel pixel art qui semblait dépeindre une action contrôlée par un personnage en caleçon sur son ordinateur. À l’époque, il était peut-être encore disponible sur smartphones, et quand il est sorti sur Switch, dépenser une vingtaine d’euros plein pot pour lui ne m’était pas concevable. Une promo à près de 17 euros m’a convaincu de prendre le risque (il semble depuis être proposé de base à un tarif semblable).
Le dénommé Yamada se présente à vous. Il travaille sans entrain en tant que programmeur dans une société. Au fond de lui bout l’envie de développer son premier jeu. Et c’est là que le joueur intervient, puisque c’est à lui que Yamada demande de tester ses donjons. Quand son patron sonne à sa porte avec des tas d’hommes en noir pour lui signifier qu’il est renvoyé, Yamada fulmine et décide d’inclure son ex-patron dans son jeu comme boss final. Une charmante jeune femme vient s’installer à deux pas de sa porte, Yamada en fait une princesse à sauver, dans l’espoir que dans la réalité, cette voisine en vienne à pincer pour lui.
![[GENRE] Les Indés Dandyd10](https://i.servimg.com/u/f32/15/70/76/32/dandyd10.jpg)
Je dois bien avouer qu’il va m’être difficile d’être exhaustif, tout d’abord car les surprises c’est très cool, mais aussi parce que plus de 300 heures me séparent de mon début de partie. Depuis, le jeu n’a eu de cesse de me surprendre, plus en bien qu’en mal, et j’ai pensé qu’en téléchargeant pour la première fois la démo (aussi
disponible sur Steam), j’allais pouvoir retrouver ces premières sensations pour vous en retranscrire la teneur. Peine perdue puisque cet avant-goût n’est pas suffisamment développé à mon goût pour, au mieux, convaincre les indécis.
![[GENRE] Les Indés Dandyd11](https://i.servimg.com/u/f32/15/70/76/32/dandyd11.jpg)
Le gros du jeu va résider en tout un tas de donjons à parcourir, chacun avec une thématique particulière et parfois des conditions d’accès spécifiques (comme porter un équipement de tel type). Des donjons qui vont se diviser en plusieurs étages, avec fatalement un boss au dernier. C’est la manière de traverser les donjons qui fait le sel de ce titre. À chaque fois, vous aurez à atteindre la sortie. Mais si possible en foulant chaque case (hormis celles où l’eau remplace la terre) sans en oublier une seule. Vous obtiendrez alors un « Perfect » et pourrez prétendre à obtenir certains objets, souvent un ensemble d’équipement. Si vous ne répondez pas à cette condition, pas grave, sauf si les cases sont vides (d’ennemis ou d’éléments). Dans ce cas, chaque case manquante vous fera perdre des points de vie (10 de souvenir). Des ennemis vous attendront sur votre chemin, c’était à attendre, et les combats s’effectueront de manière semi-automatique. C’est-à-dire que les coups seront portés de part et d’autre et sans action de votre part dès que l’adversaire sera au contact, mais vous aurez la possibilité d’influer sur l’issue du combat en utilisant l’un des objets de votre inventaire (cinq maximum en combat). Des objets qui pourront notamment vous soigner, vous attribuer des augmentations temporaires ou tout simplement attaquer l’ennemi. Après une utilisation, il faudra attendre un certain nombre de tours pour pouvoir les réutiliser, jusqu’à ce qu’ils se brisent.
![[GENRE] Les Indés Dandyd12](https://i.servimg.com/u/f32/15/70/76/32/dandyd12.jpg)
Vous l’aurez peut-être déjà compris, le jeu se révèle vite addictif, avec cette course au « Perfect » pour acquérir de nouveaux équipements, en sachant que nombreux seront ceux à pouvoir évoluer vers une nouvelle forme, avec parfois des capacités supplémentaires. Et là aussi, il faudra des matériaux pour mettre ces équipements à niveau. Heureusement, ceux-ci vous sont indiqués de même que leur localisation. Malheureusement, leur obtention rappelle l’origine mobile du jeu. En effet, même si la seconde mise à jour majeure du jeu, qui a ajouté un contenu décrit comme plus important encore que le jeu de base, a donné l’impression de pouvoir réduire cette part d’aléatoire, il faudra souvent refaire encore et encore certains donjons sans avoir la certitude d’en repartir avec l’objet désiré.
![[GENRE] Les Indés Dandyd13](https://i.servimg.com/u/f32/15/70/76/32/dandyd13.jpg)
Mais bon. Avec des dizaines de donjons à engloutir, encore plus d’objets et d’équipements à récupérer, un aspect tactique certain, un propos tapant avec un humour efficace sur certaines dérives de notre société, des musiques « chiptune » entraînantes,
Dandy Dungeon - Legend of Brave Yamada - assure plus que l’essentiel. À titre personnel, après n’avoir pas trop galéré sur la première partie, les pics de difficulté de la seconde m’ont fait pester. Un mal toutefois sans doute nécessaire pour prendre la pleine mesure de la foultitude de possibilités offertes. Un exemple fictif de cas de figure : un boss coriace est sensible à l’élément tonnerre. Vous avez une arme adaptée, mais celle-ci rate la moitié de ses coups. Vous avez également une arme tapant certes moins fort et non-électrique, mais pouvant redonner des points de vie lors d’un coup critique. Le salut viendra peut-être d’une troisième arme, de puissance équivalente à la deuxième mais avec une probabilité d’attaquer deux fois de suite. En sachant que votre personnage commence au niveau 1 d’expérience en entrant dans chaque donjon. Donc non, la progression n’est pas automatique, surtout si l’on cherche à obtenir les combinaisons d’équipement susceptibles de convenir à la plupart des donjons. À noter aussi la possibilité d’accélérer les combats en maintenant « X », mais puisque le jeu permet de préparer un objet ou sort de soin avant un coup fatal, et que les plus persévérants arriveront à louer ce choix, il sera parfois sage de conserver la vitesse initiale.